Ce musée très officiel présente un intérêt majeur : celui de prendre la mesure de ce qu’un pouvoir autoritaire est capable de faire pour promouvoir son image et réécrire l’histoire. L’exposition, entièrement dédiée aux réalisations de Tamerlan (1336-1405) et de ses descendants, qu’elles soient militaires ou architecturales, tente de bâtir un pont entre le grand empereur, devenu figure nationale après l’indépendance, et l’Ouzbékistan contemporain, jetant aux oubliettes les tutelles russe puis soviétique. À visiter avec un oeil critique !